Le cri, Nicolas Beuglet. Pocket, 01/2018 (Thriller). 556 p. 8,30 € ***
Environs d'Oslo, hôpital psychiatrique de Gaustad. Le patient 488, surnommé ainsi à cause des chiffres qu'il porte gravés sur la chair de son front, s'est suicidé. Il a la bouche grande ouverte, figée sur un cri d'épouvante, dans la même attitude que l'homme du tableau de Munsch. L'inspectrice Sarah Geringën, en pleine séparation avec son conjoint, doute de la thèse du suicide, d'autant que le verdict du légiste est que l'homme est littéralement mort de peur. Commence alors une enquête qui la conduit en France où elle rencontre un journaliste, frère d'un scientifique impliqué dans des expériences médicales et mort accidentellement. Sarah et le journaliste découvrent l'implication de la CIA dans ces expériences et doivent mener à bien leur enquête alors que le fils adoptif du journaliste a été enlevé et qu'on menace de le torturer s'ils ne parviennent pas à découvrir la vérité...
Un thriller haletant qui combine tous les éléments du genre : une enquête pleine de rebondissements, des révélations successives, deux enquêteurs courageux mais non dénués de failles, une tension croissante avec la captivité du petit garçon qui risque de subir les pires sévices si les deux héros ne parviennent pas à découvrir la vérité sur ces expérimentations scientifiques inhumaines, et le début d'une intrigue amoureuse un peu attendue – Sarah, en mal d'enfant, ne peut qu'être attirée par ce journaliste plein de tendresse pour son neveu qu'il a adopté. C'est cousu de fil blanc, certes, mais le récit remplit son contrat et, cerise sur le gâteau, tout finit bien, sauf pour les méchants.
Catégorie : Policiers / thrillers
Suède / médecine /
Posté le 18/01/2019 à 14:05