Vincent qu'on assassine, Marianne Jaeglé. L'Arpenteur, 09/2016. 317 p. 20 €. *****
Fin juillet 1890. Vincent Van Gogh agonise dans sa petite chambre de l'auberge Ravoux, à Auvers-sur-Oise, d'une balle dans le ventre. On conclura à un suicide. Mais rien n'est moins sûr, il pourrait bien s'agir d'un assassinat. C'est la thèse que défend l'auteur, qui revient sur les derniers mois de la vie du peintre, depuis son séjour à Arles et ses tentatives de créer un groupe d'artistes, son admiration pour Gaughin, jusqu'à son internement puis son arrivée à Auvers. Marianne Jaeglé évoque aussi l'enfance de Van Gogh, le traumatisme initial de la perte de son frère aîné dont il porte le même prénom et que ses parents emmenaient régulièrement fleurir la tombe, sa foi, ses relations avec son frère Théo, sa terrible solitude et sa frénésie de peindre le monde tel qu'il le voyait, dans un beau récit lumineux et fluide.
Catégorie : Littérature française
peintre / génie / solitude / folie /
Posté le 21/08/2019 à 18:11