Graham Joyce. Lignes de vie. Gallimard (Folio), 10/2015. 462 p. 8,70 €

Coventry, Angleterre, 1946. Dans une ville qui porte encore les stigmates de la guerre et du terrible bombardement de novembre 1940, Martha, une septuagénaire un peu étrange, veille sur sa famille composée de sept filles. Certaines sont mariées, d'autres vivent seules, seule lui pose problème Cassie, dont les "absences" la rendre incapable de se débrouiller, au point qu'elle doit abandonner le bébé qu'elle vient d'avoir. Mais elle ne parvient pas à s'en séparer, si bien que la famille est contrainte de s'occuper de l'enfant. Il va ainsi vivre chez l'une ou l'autre de ses tantes, aimé tout de même par sa mère qui fait ce qu'elle peut pour contribuer à son éducation. Très vite, il s'avère que l'enfant, comme Cassie et Martha, a des talents particuliers : comme elles, il peut voir les morts…

         Un roman qui flirte avec le fantastique sans y entrer complètement. Je l'ai apprécié pour l'aspect historique de la vie quotidienne de l'Angleterre de l'après-guerre, et pour les liens assez formidables qui réunissent les membres de cette drôle de famille, en incluant les maris. Le récit est parfois un peu longuet, mais comme le lecteur ne peut faire autrement que de se prendre de sympathie pour les personnages, la lecture en est plutôt agréable, notamment dans sa dernière partie, où les choses s'accélèrent.


 

Catégorie : Littérature étrangère

Grande Bretagne / guerre / fantastique /

Posté le 31/12/2016 à 17:33