Slam à la manière de « Grand Corps Malade ».

Il s'agissait de se mettre dans la peau de Claude M., résident en CHRS (Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale), personnage fictif créé par le groupe d’étudiants, héros qui nous a accompagnés durant toute la semaine de travail.

Parce qu’avec toi parce qu’avec vous, le temps tout seul paraît moins long,

Que je suis heureux de te regarder taper dans le ballon.

Parce qu’avant ces heures précieuses de visites médiatisées,

Je suis toujours en transe, complètement tétanisé,

Vont-ils encore m’aimer, se souviennent-ils de moi ?

Parce que 3h ensemble, et qu’on ne se voit plus pendant des mois…

Parce que le temps avec vous file bien trop vite,

Que je te vois, ma fille chérie, grandir si vite,

Parce qu’on s’est tant séparés que nos souvenirs se délitent,

Que je suis tellement à cran quand on parle de vous que j’en ai cogné Eric.

Parce que c’est vous, parce que vous êtes là,

Je n’ai plus peur de me remettre en état.

Alors mes envies dansent,

Dans notre histoire, tout est immense,

Parce que je ne mesure pas l’amour que je vous porte,

Et que je ferai tout pour que tu deviennes grande et forte.

Parce qu’avant rien n’était rose,

Je te vois, mon fils à moi, et tu inspires cette prose,

Parce que c’est vous parce que vous êtes là,

Je n’ai plus peur de me remettre en état.

Parce qu’on est libres quand on est forts

Et plus forts quand nos liens se soudent

Qu’une mauvaise passe devient alors

Moins profonde que le creux du coude

Parce que tous les nuages du monde

N’empêchent pas les pleines lunes

Et qu’à chaque fois qu’elles brillent

Ce que j’y vois, c’est mon fils et ma fille.

Parce que vous savez comme vous me manquez,

Et que je sais que notre famille peut redevenir un conte de fées,

Parce que c’est vous, parce que vous êtes là,

Je n’ai plus peur de me remettre en état. 

Enzo

Parce qu’avec toi le temps est aussi court que celui réglementaire

Que ma routine est devenu ton gros coup de boule légendaire

Parce que les jours de la semaine courent comme toi sur l’terrain

Parce que c’est toi parce que t’es là

Je n’ai plus peur du lendemain

Parce que ça arrive a tout le monde d’avoir des coups d’mou

Et que ma pudeur rend alors toutes mes émotions tabous

De te prendre dans mes bras, t’asseoir sur mes genoux

C’est ça qui me rend heureux mon fils, mon Zizou.

Et moi je sais que ça va vite et que le monde bouge

Quand ce que je vois devant moi n’est plus que le blues 

Je me rappelle que le shoot c’est pas que sur la pelouse

Et puis je me dis qu’au final j’vais aussi me finir au rouge

Quand ce que je vois devant moi n’est plus que le blues 

Je me rappelle que le shoot c’est pas que sur la pelouse

Et puis je me dis qu’au final j’vais aussi me finir au rouge

devant moi le blues

shoot pas que sur la pelouse

me finir au rouge

Lucas

Parce qu’avec toi, parce qu’avec vous le temps paraît bien court,

Quand je pense à toi, quand je pense à vous : Zidane et Maëlys

C’est ma prière : au nom du père, au nom du fils

Que je récite quitte à passer pour un lourd

Vous êtes ma mélodie, je suis le mélomane,

Toi ma p’tite Maëlys, Ô toi mon grand Zidane

Parce que les jours passés ici au CHRS

Sont aussi rudes que les coups de matraque d’un CRS

Parce qu’on s’aime tant, que nos souvenirs on s’en souvient à l’aise

J’suis tellement fier, comme vous, d’porter le nom de Martinez

Olivier